Un niveau trop élevé de sucre dans le sang, ou glucose, entretenu pendant plusieurs semaines, voire années, inflige des dommages aux tissus ou organes de votre corps, pouvant détériorer votre état de santé et raccourcir votre durée de vie.
Chez un individu en bonne santé, l’hormone de l’insuline déclenche l’absorption rapide par les cellules de votre corps du glucose de votre sang lorsqu’il augmente, comme après un repas. Informées par l’insuline, les cellules ouvrent des voient spéciales à leur surface, comme des canalisations efficaces sur le bas-côté d’une route lors d’une pluie torrentielle. Elle n’ont aucun mal à gérer le déluge de glucose déferlant dans les artères de transit, empêchant ce qui deviendrait sinon une montée dangereuse du taux de sucre dans le sang.
Toutefois, si les cellules cessent de répondre à l’insuline, elles ne peuvent pas absorber le glucose de votre sang. Le corps entre alors en hyperglycémie.
Si un tel état persiste et que les cellules de votre corps restent intolérantes aux niveaux de glucoses élevés, vous entrez dans le stade prédiabétique, avant de développer un diabète généralisé de type 2.
Dans une étude réalisée sur plusieurs continents par des chercheurs indépendants, des participants en bonne santé étaient contraints de ne dormir que quatre heures par nuit pendant six nuits.
À la fin de la semaine, ces participants jusque-là en bonne santé étaient 40% moins efficaces dans l’absorption d’une dose standard de glucose que lors des périodes où ils étaient reposés.
Même si peu d’entre nous ne dormons que quatre heures par nuit et pour vous faire une idée de ce que cela représente, sachez que si les chercheurs avaient montré ces résultats à un médecin de famille non informé, le généraliste aurait classé immédiatement ces individus comme prédiabétiques.
De nombreux laboratoires scientifiques dans le monde entier ont conclu à cet effet alarmant du manque de sommeil, certains même dans le cas de réduction de sommeil moins spectaculaires.